le manifeste

La(galerie)furtive ne se définit pas.

La(galerie)furtive se manifeste à qui sait la voir, « apparaissant-disparaissant » pour mieux échapper aux institutions artistiques. Elle occupe provisoirement la ville, l’espace, les metavers, le temps ou l’imaginaire, et se dissout dès lors qu’elle est répertoriée.

La(galerie)furtive fuit l’accrochage muséal, les murs blancs des galeries et des espaces concédés à la comédie culturelle: elle prend d’assaut, et retourne à l’invisible.

La(galerie)furtive est une stratégie pour un après-whitecube.

La(galerie)furtive ne peut exister qu’en préservant un certain anonymat, comme ses collagistes que vous rencontrerez- ou pas, et qui acceptent d’être simplement labellisés « furtif ». Les collages apparaissent ici et là dans l’espace urbain réel ou virtuel, privé ou public, sous forme de carnets, d’affiches, de MMS, de post-it, de publicités ou de projections, mouvants, contradictoires, mais ouvrant toujours des pistes pour les caravanes de la pensée, de l’urbanité et de l’art.